A Tripleville, nous sommes en présence de l’une des plus importantes concentrations de mégalithes du Loir-et-Cher, qui se développe d’une part sur la haute vallée de l’Aigre et d’autre part sur le bassin des Mauves dans le Loiret.

Les premiers agriculteurs vont apparaitre dans notre région vers 5500 ans av JC et se sédentariser progressivement.

 

A partir du IVème millénaire av JC les morts sont enterrés dans de vastes sépultures, les Dolmens.

 

Les dolmens, vastes sépultures collectives construites à partir de matériaux pris sur place : dalle calcaire sur le plateau de Beauce, « perrons » en poudingue dans la vallée du Loir et dans les pays d’argile à silex. Lors de l’abandon de ces sépultures divers processus de condamnation étaient mis en œuvre et le monument était définitivement enfoui dans un tumulus de pierraille et de terre.

 

Dolmen « le palet de Gargantua » dit aussi « le crapaud » (dolmen de type classique)

Constitué d’une chambre funéraire rectangulaire de 3m X 1,50 m ouverte à l’est, fermée par une dalle de chevet de 1,70m x 0,50m et par deux supports dont l’un en partie effondré et surmonté par une table de couverture sub-ovalaire de 4,65m X 2,70m.

Classé Monument Historique N°412641001 de 1887 (pour tous les Dolmens de la Nivardière) (Source C Leymarios, contact 2018)

Menhir de la Nivardière ou menhir « de la Drue à Gargantua » ou « de la quille à Gargantua »

Hauteur actuelle de 3,20m (La partie sommitale a dû être brisée). Le plus grand menhir du département. Plusieurs sépultures se trouvent au nord du menhir.

Classé Monument Historique arrêté N°41264102 de 1887 (source C Leymarios, contact 2018)

Dolmen de la Mouise Martin (dolmen de type angevin)

Comprend une vaste chambre funéraire de 4,40m X 2m, recouverte par deux dalles et précédée à l’est par un portique surbaissé. Le Tumulus originel est conservé sur une longueur de 11m pour une largeur de 8m et une hauteur de 1m

A été restauré en 1969. Constitue l’un des plus beaux monuments mégalithiques de la Beauce.

Daterait de 3500 av JC. Inscrit à l’inventaire des monuments historiques + 90m² alentours, le 12/11/1979

 

Dolmen du val d’Avril (ou de la Fontaine plate) Dolmen de type « mixte »

Constitué d’une chambre funéraire rectangulaire de 3,70m X 2,70 m, ouverte à l’est, recouverte d’une table de couverture de longueur insuffisante, et qui reposait au nord sur un petit muret de Pierres sèches.

(A noter : toute mention de « polissoir du Val d’Avril » est une erreur dans l’arrêté de classement, source C leymarios Contact 2018 et mentionné dans son Inventaire des mégalithes de la France 3 / Loir-et-Cher page 145)

Classé Monument Historique arrêté N°412641003 de 1887 (source C Leymarios, contact 2018)

Sépulture du Gros Perron

Reste de dolmen (table)

 

Eglise Saint Martin

Edifice cultuel de tradition fort ancienne puisque que sa titulature à Saint Martin (316-397) correspond à la dédicace des églises paléochrétiennes (antérieures au VIIIème siècle). L’édifice actuel d’orientation traditionnelle est/ouest, avec sa nef unique qui se termine par une abside en hémicycle, remonte au XIIème siècle ; il relevait de l’Abbaye de Pontlevoy. 7 fenêtres hautes éclairaient l’édifice. La « Porte des Morts » qui s’ouvrait sur le sud de la nef reste encore visible quoique condamnée.

Dans le chœur un retable (restauré il y 25 ans) avec une date 1701 et lambris du XVIème siècle habille la toiture ; dans le chœur on aperçoit quatre entraits peints

La chaire a été restaurée en même temps que le retable. 

 

Pèlerinage en mémoire de Notre dame des sept douleurs

tradition du XVIIème siècle qui a lieu tous les 2 ans le 2eme dimanche de septembre.